Tous droits réservés, Océanne Müller
Tim et ses sœurs avaient discuté longtemps avant de s’endormir, comme pour rattraper le temps perdu. Ils avaient essayé de trouver une solution afin d’être sûrs que le mari de Coraline ne chercherait pas à la faire revenir de force.
Elle n’avait pas voulu l’appeler mais avait préféré lui écrire un mail afin de lui faire part de ses sentiments :
« Cher André,
J’aimerais te remercier pour ta gentillesse à mon égard. Je sais que tu t’es toujours efforcé de me rendre heureuse. J’ai essayé de t’aimer, mais je n’y suis pas parvenue…je suis désolée, mais tu sais autant que moi que l’amour ne s’impose pas.
J’ai retrouvé mon frère que je croyais mort et j’ai décidé de vivre libre dans la magnifique ville où il a trouvé refuge après le massacre de nos parents. Je suis persuadée que j’y serai heureuse.
Ci-joint un n° de téléphone où tu peux me contacter. J’aimerais te dédommager, du moins en partie, en te remboursant la somme que tu as versée lorsque tu m’as achetée. Tim et Marine m’aideront à la payer.
Ne m’en veux pas s’il te plaît, je veux juste être heureuse.
Je te souhaite tout le bonheur du monde,
Coraline. »
Ils lui envoyèrent le mail, puis allèrent se coucher.
Le lendemain, Coraline fut la première à se lever. En fait, elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Elle se demandait si André lui avait répondu et quelle serait sa réaction. Elle trouva sa réponse parmi les messages :
« Ma très chère et douce Coraline,
Je savais bien que ce jour viendrait, que tu finirais par t’enfuir. Tu m’en vois désolé, mais je te comprends. Je ne te forcerai pas à revenir, tu mérites d’être heureuse.
En ce qui concerne le remboursement, ne t’en fais pas, je ne manque de rien et j’ai été très heureux de t’avoir à mes côtés. Profite de ta liberté retrouvée et n’oublie pas de me donner de tes nouvelles de temps en temps. »
Coraline était folle de joie, elle ne pouvait pas retenir ses larmes. Marine, qui l’avait entendu pleurer, lui demanda si tout allait bien.
- Oui, ne t’inquiète pas. Je me porte à merveilles ! Il me rend ma liberté et nous n’aurons rien à payer.
Elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre et Tim, qui l’avait entendue prononcer ces derniers mots, vint les rejoindre.
Peu après, Coraline appela André afin de le remercier. Puis, un peu plus tard, Tim prévint les responsables de la ville ainsi qu’Ana.
Tous décidèrent de fêter cette bonne nouvelle. En effet, cette journée devait être spéciale. Pacota et sa mère, qui adoraient recevoir des invités et organiser des évènements, organisèrent alors un grand dîner en musique, pour le soir même, sur la place de la ville.
Vers 18 heures, tous les habitants de la ville se réunirent afin de chanter leur hymne en chœur et de s’amuser jusqu’au petit matin :
Pacoville tu as su
M’offrir une nouvelle vie
Me donner des amis
Tu ne m’as pas déçu
J’étais dans le malheur
Et tu as vu mes larmes
Tu as fait preuve de charme
Fait disparaitre mes peurs
Je veux te remercier
D’avoir ouvert tes portes
En envoyant l’escorte
Qui nous a délivrés
Cet hymne sera chanté
Par tes nouveaux enfants
Que nous sommes à présent
Veuilles-tu bien l’accepter
Tu es notre patrie
Notre nouveau pays
Notre chère mère enfin
Notre nouveau destin
Pacoville, Pacoville,
Tu n’es pas qu’une ville
Tu es une patrie
Pour nos nouveaux amis
Tu as ouvert tes portes
A tous ces nouveaux potes
L’oasis du bonheur
Va estomper leur peur
Nous serons réunis
Bientôt au paradis
Paradis des dinos
Il n’y a rien de plus beau
Oubliez vos soucis
Et venez par ici
Pour chanter avec nous
Et danser avec nous
Fin
Tous droits réservés, Arlène Geneviève Müller
Elle n’avait pas voulu l’appeler mais avait préféré lui écrire un mail afin de lui faire part de ses sentiments :
« Cher André,
J’aimerais te remercier pour ta gentillesse à mon égard. Je sais que tu t’es toujours efforcé de me rendre heureuse. J’ai essayé de t’aimer, mais je n’y suis pas parvenue…je suis désolée, mais tu sais autant que moi que l’amour ne s’impose pas.
J’ai retrouvé mon frère que je croyais mort et j’ai décidé de vivre libre dans la magnifique ville où il a trouvé refuge après le massacre de nos parents. Je suis persuadée que j’y serai heureuse.
Ci-joint un n° de téléphone où tu peux me contacter. J’aimerais te dédommager, du moins en partie, en te remboursant la somme que tu as versée lorsque tu m’as achetée. Tim et Marine m’aideront à la payer.
Ne m’en veux pas s’il te plaît, je veux juste être heureuse.
Je te souhaite tout le bonheur du monde,
Coraline. »
Ils lui envoyèrent le mail, puis allèrent se coucher.
Le lendemain, Coraline fut la première à se lever. En fait, elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Elle se demandait si André lui avait répondu et quelle serait sa réaction. Elle trouva sa réponse parmi les messages :
« Ma très chère et douce Coraline,
Je savais bien que ce jour viendrait, que tu finirais par t’enfuir. Tu m’en vois désolé, mais je te comprends. Je ne te forcerai pas à revenir, tu mérites d’être heureuse.
En ce qui concerne le remboursement, ne t’en fais pas, je ne manque de rien et j’ai été très heureux de t’avoir à mes côtés. Profite de ta liberté retrouvée et n’oublie pas de me donner de tes nouvelles de temps en temps. »
Coraline était folle de joie, elle ne pouvait pas retenir ses larmes. Marine, qui l’avait entendu pleurer, lui demanda si tout allait bien.
- Oui, ne t’inquiète pas. Je me porte à merveilles ! Il me rend ma liberté et nous n’aurons rien à payer.
Elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre et Tim, qui l’avait entendue prononcer ces derniers mots, vint les rejoindre.
Peu après, Coraline appela André afin de le remercier. Puis, un peu plus tard, Tim prévint les responsables de la ville ainsi qu’Ana.
Tous décidèrent de fêter cette bonne nouvelle. En effet, cette journée devait être spéciale. Pacota et sa mère, qui adoraient recevoir des invités et organiser des évènements, organisèrent alors un grand dîner en musique, pour le soir même, sur la place de la ville.
Vers 18 heures, tous les habitants de la ville se réunirent afin de chanter leur hymne en chœur et de s’amuser jusqu’au petit matin :
Pacoville tu as su
M’offrir une nouvelle vie
Me donner des amis
Tu ne m’as pas déçu
J’étais dans le malheur
Et tu as vu mes larmes
Tu as fait preuve de charme
Fait disparaitre mes peurs
Je veux te remercier
D’avoir ouvert tes portes
En envoyant l’escorte
Qui nous a délivrés
Cet hymne sera chanté
Par tes nouveaux enfants
Que nous sommes à présent
Veuilles-tu bien l’accepter
Tu es notre patrie
Notre nouveau pays
Notre chère mère enfin
Notre nouveau destin
Pacoville, Pacoville,
Tu n’es pas qu’une ville
Tu es une patrie
Pour nos nouveaux amis
Tu as ouvert tes portes
A tous ces nouveaux potes
L’oasis du bonheur
Va estomper leur peur
Nous serons réunis
Bientôt au paradis
Paradis des dinos
Il n’y a rien de plus beau
Oubliez vos soucis
Et venez par ici
Pour chanter avec nous
Et danser avec nous
Fin
Tous droits réservés, Arlène Geneviève Müller