Si je devais faire mes adieux
Si demain, je fermais les yeux
Quelles seraient mes dernières pensées ?
Elles feraient revivre mon passé
Je me reverrais sur mon île
Dans un cadre paisible et tranquille
Là, je revivrais mon enfance
Une enfance paisible sans souffrance
Nous étions une famille unie
C’était presque le paradis
Je te reverrais Ninini
Je revivrais nos mercredis
Je reverrais nos balançoires
Je réécout’rais les histoires
Que notre sœur nous racontait
Et surtout, qu’elle utilisait
Pour faire passer ses volontés
Elle a toujours été futée
Je retournerais au lycée
Oh, pas pour y faire des dictées
Mais pour savourer l’insouciance
De notre tendre adolescence
Et je revivrais ces soirées
Que je passais à écouter
Tous les récits que ma grande sœur
Me racontait avec ardeur
Les récits sur la Martinique
Ce qu’elle vivait avec sa clique
Je ferm ‘rais la porte aux malheurs
J’effacerais toutes les douleurs
Je me reverrais à 20 ans
Oui, à l’aube de tes 26 ans
Sur les rives du beau Danube bleu
Mon regard plongé dans tes yeux
Et déjà, j’aurais 28 ans
Et je revivrais ce moment
Où moi je t’ai donné la vie
Ce fut un bonheur infini
Dès cet instant, je t’ai aimée
Oui, c’est bien toi, ma fille ainée
Trois ans plus tard je revivais
Cet évènement à un jour près
Depuis ce jour, tu fais partie
Mon gros bébé de notre vie
Encore, je fermerais la porte
Aux douleurs que la vie apporte
Je fermerais les yeux enfin
Et me soumettrais au destin
Si vous deviez faire vos adieux
Si demain, vous fermiez les yeux
Quelles seraient vos dernières pensées ?
Tous droits réservés, Arlène Geneviève Müller
Si demain, je fermais les yeux
Quelles seraient mes dernières pensées ?
Elles feraient revivre mon passé
Je me reverrais sur mon île
Dans un cadre paisible et tranquille
Là, je revivrais mon enfance
Une enfance paisible sans souffrance
Nous étions une famille unie
C’était presque le paradis
Je te reverrais Ninini
Je revivrais nos mercredis
Je reverrais nos balançoires
Je réécout’rais les histoires
Que notre sœur nous racontait
Et surtout, qu’elle utilisait
Pour faire passer ses volontés
Elle a toujours été futée
Je retournerais au lycée
Oh, pas pour y faire des dictées
Mais pour savourer l’insouciance
De notre tendre adolescence
Et je revivrais ces soirées
Que je passais à écouter
Tous les récits que ma grande sœur
Me racontait avec ardeur
Les récits sur la Martinique
Ce qu’elle vivait avec sa clique
Je ferm ‘rais la porte aux malheurs
J’effacerais toutes les douleurs
Je me reverrais à 20 ans
Oui, à l’aube de tes 26 ans
Sur les rives du beau Danube bleu
Mon regard plongé dans tes yeux
Et déjà, j’aurais 28 ans
Et je revivrais ce moment
Où moi je t’ai donné la vie
Ce fut un bonheur infini
Dès cet instant, je t’ai aimée
Oui, c’est bien toi, ma fille ainée
Trois ans plus tard je revivais
Cet évènement à un jour près
Depuis ce jour, tu fais partie
Mon gros bébé de notre vie
Encore, je fermerais la porte
Aux douleurs que la vie apporte
Je fermerais les yeux enfin
Et me soumettrais au destin
Si vous deviez faire vos adieux
Si demain, vous fermiez les yeux
Quelles seraient vos dernières pensées ?
Tous droits réservés, Arlène Geneviève Müller