Je n’oublie pas non plus sa jovialité ni sa générosité ! Merci pour la glace, oui la glace, tu t’en souviens ? Moi aussi ! Elle m’a aussi fait dont d’une cicatrice qui a presque terni aujourd’hui, mais dont je garde un souvenir inoubliable, souvenir de notre adolescence, de notre insouciance, de nos années folles. Comment pourrais-je oublier Laetitia, en effet !
On s’est écrit, pendant un an. Puis l’année suivante, elle m’a réservé une place, dans le chalet. Elle s’amusait à me prendre en photo (censurées). Elle me manquait lorsqu’elle partait avec son chéri certains après-midi. On s’est écrit jusqu’à nos 19 ans. Puis je suis partie faire ma vie à l’étranger, ne pouvant pas emporter toutes les adresses de ces amis et correspondants à qui j’avais écrit pendant toutes ces années. On s’est perdu de vue, jusqu’à ce soir de 2007, où n’y tenant plus je fis une recherche sur le net. Mais elle avait changé de nom, elle s’était mariée, tout comme moi d’ailleurs. Le prénom de sa sœur, que je n’avais pas oublié, m’a été d’une grande aide. Elle vivait toujours dans la même région et elle eut la gentillesse de transmettre mon message à Laetitia.
« Je suis sûre que si je cherche bien, je trouverai une de tes photos en p’tite culotte », fut l’une de ses premières phrases…et non elle n’avait pas changé !
Nous sommes en contact depuis. Et elle m’a fait l’heureuse surprise de venir me rendre visite la semaine dernière, de quitter le Nord pour se rendre dans la capitale où je séjournais une semaine. On s’est revue après 19 ans !! Une journée inoubliable, passée très vite hélas, à renouveler à tout prix !
Merci Laetitia d’exister ! Merci de me rappeler que l’amitié, la vraie existe vraiment, malgré les doutes que j’avais depuis quelques temps !
Tous droits réservés, Arlène geneviève Müller